Un siècle de correspondance (1765-1864) dont les 30 premières années avec La Martinique    

Entre autres, lettres de Marie Questel à son fils Charles (1740-1812), de Charles à ses filles Manette et Lise, enfin de Lise et de sa fille Anaïs à Constance Salles (fille de Manette).

 Localisation Martinique (1759)    Carte de la Martinique (1718)    Généalogie Salles    Exemple de lettre

  • 31 mai 1765. Du Morne des Cadets, lettre de Pierre Arnaud Salles à son frère Charles qui a quitté La Martinique pour Marseille le 18 mai 1765. Allusion aux fiançailles de Charles et de Mlle Moreau. Il embrasse Jean-Baptiste, leur frère, qui donc se trouve en France.
  • 31 mai 1765. Du Morne des Cadets, lettre de Marie Questel à son fils Charles.
  • 30 septembre 1765. De St Pierre, lettre de Manette Salles à son frère Charles. Cachet noir qui porte le deuil de son cœur !!
  • 1er octobre 1765. Du Morne des Cadets, lettre de Marie Questel à son fils Charles qui va bientôt se marier. On raconte que le Duc de Choiseul doit épouser la veuve Madey. Elle a reçu une lettre de l'oncle Quesnel qui flatte Charles mais traite son frère J. Baptiste de manière qui ne plaît pas du tout à sa mère Marie Quesnel. Commentaires sur un général qui "oblige à nourrir les nègres" ! Les 2 pots de gelée pour le pauvre Baptiste !!
  • 11 novembre 1765. Du Morne des Cadets, lettre d'Élisabeth (Bichonne) à son frère Charles Salles pour son mariage, pleine d'humour et d'un style très alerte.
  • 6 décembre 1765. De St Pierre, lettre de son oncle Anglade à Charles Salles le félicitant de son mariage et lui annonçant qu'il accepte de le représenter au baptême de la fille de sa belle-sœur (Polyxène Honnoré) dont Charles est le parrain et Manette la marraine.
  • 23 décembre 1765. Du Morne des Cadets, lettre de Polyxène Honnoré Salles à son beau-frère Charles le félicitant de son mariage et lui parlant de la naissance le 28 septembre de sa fille Marie Adélaïde filleule de Charles.
  • 23 décembre 1765. Du Morne des Cadets, lettre de Marie Questel à son fils Charles lui souhaitant bonne année et lui donnant beaucoup de nouvelles de St Pierre et du Morne des Cadets. Arrivée de Bordeaux d'Émilie Questel.
  • 16 janvier 1770. Du Morne des Cadets, lettre de Marie Questel à son fils Charles. Elle alloue une pension de 500F à son fils Louison qui doit se trouver en France sous la garde de son frère Charles. Elle parle de la petite Manette fille de Charles.
  • 17 mars 1772. Du Morne des Cadets, longue lettre de Marie Questel à son fils Charles. La santé de Bichonne se rétablit et il ne sera pas nécessaire qu'elle aille se reposer en France.
    Manette mariée à M Jung qui fait depuis quelque temps le commerce de la pistache et semble avoir abandonné celui de créancier qui demande trop de capitaux. La femme de Baptiste est enceinte; elle est émerveillée des attentions de Baptiste pour sa belle-mère.
    La femme d'Hilaire est son bâton de vieillesse; ce dernier n'est pas jaloux comme son frère Charles semble le croire. Elle est consternée par la brouille de Charles avec sa belle-sœur (ndt : il s'agit probablement de Polixène Honnoré qui ne serait pas revenue à la Martinique).
    Avenir du Morne des Cadets
  • 30 octobre 1773. De St Pierre, lettre de Marie Questel à son fils Charles. Elle remercie son fils de la lettre que lui a apportée Le Capitaine Gueint qui a dîné un soir avec elle, mais ne reste à St Pierre que 8 jours avant de repartir pour St Domingue.
    Elle remercie son fils de bien s'occuper du cher Babonneaux; elle s'étonne que la santé de Mme Babonneaux se soit améliorée et espère que l'air de Lyon lui sera bénéfique; Mme Babonneaux mère est très inquiète de l'état de santé de sa petite fille, ne pas en parler à Babonneaux.
    Elle est très sensible au soin qu'il prend de sa sœur Bichonne.
    Merci pour 2 caisses de fruits à l'eau de vie et 3 pots de grillottes. Nous entrevoyons un bon voyage pour ce pauvre Jung (mari de Manette) qui puisse dédommager Charles de celui de la Marianne.
    Elle est ravie d'apprendre que le voyage de Louison à Bordeaux lui a fait beaucoup de bien ; merci de vous en occuper.
  • 2 janvier 1778. Du Carbet, lettre de Judith Ders (cousine) à Charles.
    Bonne année mon cher Cadet et merci de vos vœux.
    Quant à me marier, j'y ai renoncé tout-à-fait ; j'y perdrais ma liberté et je l'aime trop pour m'en passer.
    Bien reçu le caisson de manne mais pas la boite de thériaque ; j'ai ma montre qui marche très bien.
    Priez pour moi qui ne suis qu'une pauvre pécheresse. On attend pour février le père Ercady; c'est une grande joie pour moi, mais depuis 9 mois qu'il est parti, le chaudron est bien sale et je tremble que la pénitence ne soit bien forte.
    Mille amitiés à Mme Babonneaux; je remettrai à mon frère cadet le montant de ce que je vous dois.
  • 31 janvier 1783. De St Pierre, lettre de Marie Questel à son fils Charles.
    Elle se désole que son fils ne lui écrive plus. De surcroît l'état de santé de Manette l'inquiète; si la France pouvait lui rendre la santé; mais elle n'est pas assez riche pour cela et, malgré la rente que lui offre Marie Questel, elle y renonce. Elle-même est top âgée pour entreprendre un tel voyage et elle craint la mer.
    Remerciez Louison de sa lettre qui m'annonce la naissance d'un fils dans sa famille. Il écrit dans sa lettre que lui-même et Charles sont satisfaits de Benjamin et de son cadet (Joseph sans doute) qu'héberge Charles.
    Elle est contente qu'il donne un coup de main à son frère Hilaire pour l'acquisition de quelques biens de Mme Dert.
    Pour cela Mme Questel lui a fait une avance d'hoirie. Cela l'aidera avec sa femme et ses 6 enfants à tirer moins le diable par la queue (une fille au couvent depuis 2 ans à la charge de Mme Questel). Charles ne pourrait-il pas accueillir en France 2 enfants ?
  • 3 juin 1787. De Saint-Pierre, lettre de Sœur André, à son père, frère de Marie Questel. Elle parle du mariage de Joseph Marius, fils de Pierre-Arnaud Salles, le médecin, avec Mlle de Mouchis.
  • 15 juillet 1787. De St Pierre, lettre de Marie Questel à Charles
    Baptiste lui apporte de Marseille la lettre de Charles; elle trouve que Baptiste est bien maigre et se fatigue beaucoup à son travail au détriment de sa santé. Il est rentré à la Martinique avec, semble-t-il, les 2 fils d'Hilaire qui n'ont rien fichu en France. Or Mme Questel s'est portée caution le 28 mai 1783 des sommes dépensées pour leur instruction, mais non pour leur entretien qui aurait été payé par 2 envois de café. Elle règlera la différence et seulement cela.
    Elle demande à Charles de ne pas poursuivre l'affaire en justice comme il en avait chargé Baptiste, car Hilaire a la charge de 11 enfants, il travaille comme un nègre et règlera sa dette.
  • 28 janvier 1793. De Bordeaux, lettre de Charles Salles à sa fille Manette (épouse de son cousin Benjamin Salles) qui vient de perdre un enfant en couche. Elle habite rue du Baignoir à Marseille. Il la remercie de ses bons vœux.
  • 12 septembre 1794 (26 fructidor an II) (7h du matin). Adieux pathétiques de Charles Salles à son frère ainé Pierre Arnaud à Bordeaux, écrits dans un bateau partant de Cordouan, en route vers Philadelphie.
  • 18 février 1798. De Lyon, lettre de Lise Salles épouse d'Achille Bousquet à son Père Charles Salles à Paris. Elle invite son Père à venir la retrouver à Lyon, sa sœur Manette et son mari et cousin Benjamin les y retrouveraient, mais malheureusement pas son jeune frère Marius. Lyon est en état de siège mais ils jouissent d'une grande tranquillité.
    Son fils Achille se porte bien, il est un peu gâté.
  • 24 février 1798. Lettre de M. Ders à Manette.
    Très occupé par son voyage d'affaires en Allemagne (Lindau, Hambourg où il retournera fin mars).
  • 1798 ?. De Lyon, lettre de Lise Bousquet à son père, adressée à Charles Finiauh chez Mrs Guyot et Cie à Berne (?). Elle mentionne son fils Achille (très jeune) et Marius, son frère.
  • 6 août 1800. De Hambourg. Lettre de Charles Salles à son neveu et gendre Benjamin Salles.
    Un oncle de Benjamin (Jean-Baptiste Salles) est mort aux Antilles et lègue sa fortune à sa fille Lise (exécuteur testamentaire M. Sauvignon) sauf 40 000 livres tournois à chacune des 2 filles d'Aglaé dont la rente leur sera payée jusqu'à ce qu'elles se marient ou à leur majorité.
    Cet oncle aurait souhaité que sa fille épouse Marius, fils de Charles Salles; si ce mariage n'avait pas lieu, Marius recevrait en dédommagement 100 000 livres tournois.
    M. Sauvignon qui aurait écrit tout ceci à Charles ajoute qu'un acheteur s'est présenté pour acheter leurs 3 maisons en haut de la rue Beauséjour et en a offert 120 mille livres tournois. Comme nous n'avons plus de soutien à St Pierre, nous autres, héritiers, avons intérêt à vendre tout ce que nous avons là bas.
    Dépêchez vous, hâtez-vous de me rejoindre pour examiner ensemble ce que nous devons faire.
    Entre-temps j'écris à M. Despesaille (son beau-frère, mari d'Élisabeth) de m'envoyer sa procuration et ses ordres de vente.
    Lise est logée chez M. Sauvignon avec ses cousines; elle ne s'opposera pas je pense à son mariage avec Marius.
    Embrassez bien Manette et ses enfants; je vous attends avec la plus grande impatience.
  • 8 octobre 1800. De Hambourg lettre de Charles Salles à sa fille Manette, femme et cousine de Benjamin.
    Benjamin vient d'arriver à Hambourg. Charles désireux d'aller aux Antilles régler ses affaires, il bloque Benjamin à Hambourg jusqu'au printemps 1801 pour y diriger sa maison de commerce en attendant que Louis, frère de Charles, ne vienne de Philadelphie pour assurer la relève.
    Charles tient à écarter les prétendants qui rodent autour de la fiancée de son fils Marius et de sa fortune.
  • 8 octobre 1800. SDe Hambourg, lettre de Marius à sa sœur Manette. Ravi de revoir son cousin et beau-frère Benjamin. Il parle de son prochain mariage avec sa cousine Lise; il s'apprête à se rendre à St Pierre pour cette cérémonie.
  • 7 mai 1802. De Hambourg, lettre de Charles Salles à sa fille Manette.
    Il invite Manette à leur écrire plus souvent.
    Marius va arriver le 18 avril; il doit s'embarquer de Falmouth pour la Martinique peut-être aujourd'hui. Je suis inquiet des résultats de son voyage (les pièges de Mme Lise).
    Je ne rentrerai pas en France avant quelque temps en raison d'affaires contentieuses à régler. J'espère en finir avant l'hiver et passer une partie de celui-ci auprès de toi.
    Je ne doute pas que Louis et sa famille en apprenant la radiation en masse des émigrés ne décide de quitter l'Amérique pour se rendre à Bordeaux. Quand je serai fixé sur ce point je déciderai peut-être de m'installer à Bordeaux plutôt qu'à Marseille.
    Ton beau-frère, Joseph, est-il arrivé de la Guadeloupe ? Hilaire l'attend et saura s'opposer à ses mauvais desseins s'il en avait contre son frère Benjamin.
  • 3 août 1802 15 thermidor An X. Lettre de Mme Madey (épouse de Louison) écrite de Paris à sa nièce Manette. Bon voyage après 46 jours de traversée. Ton père Charles est en santé délabrée après ce malheureux voyage de l'an passé, il viendra nous rejoindre en octobre prochain.
    Intéressants détails sur la famille.
  • 4 mars 1803. De Paris, lettre de Charles à ses filles Manette et Lise à Marseille.
    Il relève de maladie et se trouve encore bien faible.
    Achille lui écrit qu'il va aller rechercher Lise son épouse en séjour auprès de Manette pour tenter, sans grand succès semble-t-il, de lui remonter le moral (Manette a perdu 2 de ses 3 enfants de 8 et 6 ans).
    Il a reçu une lettre de Marius du 15 octobre qui s'apprête à rentrer en Europe avant la fin avril.
    Ravi des lettres de Lise et de son mari donnant de bonnes nouvelles de leur fils Achille2.
  • 6 mai 1803. De Bordeaux, lettre de Charles à Manette.
    Il lui écrit après la mort de Marius.
  • 30 novembre 1803. De Bordeaux, lettre de Charles à sa cousine Judith Ders à la Martinique qui a assisté à la mort de Marius.
    Enfin il se pose des questions sur les sentiments de Mlle Carrère avant son mariage avec Marius et sur les conflits d'intérêt entre les familles Salles et Carrère après ce décès.
  • 22 mai 1807. De Paris, lettre de Charles à sa fille Manette à Marseille.
    Il a rencontré la veuve de Marius qui va se remarier.
    Elle a eu de Marius un beau garçon.
    Il a été très bien reçu par Mme Blondel.
    Lise a 2 enfants : 1 fille de 5 ans, 1 garçon de 10 mois.
    Il est reçu vénérable de la Loge écossaise.
    Il ne sera pas à Marseille avant le 1er octobre.
  • 8 avril 1809. De Marseille, lettre de JF Mouton.
    Lettre transmise à la Guadeloupe par l'entremise de M. Salles qui donne des indications sur la modernisation de la rue Grignan.
  • 3 juillet 1809. De Marseille, lettre de JF et Pauline Mouton à Louis Mouton à la Guadeloupe par l'entremise de Ch. Salles.
    Où il est question des Anglais et du blocus continental.
  • 10 février 1811. Achille junior (16 ans) à son grand père Charles Salles
  • 9 janvier 1818. De Lyon, lettre de vœux d'Achille junior à son oncle Pierre Benjamin. Il invite sa tante Manette et ses 3 enfants Constance 18 ans, Pierre Charles Louis 12 ans et Louise 2 ans à faire auprès d'eux les Bousquet un séjour à la campagne près de Lyon. Il est revenu des États-Unis et se félicite d'être en France.
  • 13 janvier 1820. De Lyon, lettre de Lise Bousquet née Salles à sa nièce Constance (20 ans, fille de Benjamin et Manette) la remerciant de ses vœux. Elle invite son beau-frère Benjamin dont la vue baisse beaucoup à venir se faire opérer à Lyon.
    Récit d'un sauvetage sur le Rhône glacé.
    Un mot pour son neveu Charles.
  • 12 janvier 1823. De Lyon, lettre de Lise à sa nièce Constance.
    Sa vue comme celle de Benjamin n'est pas bonne. Il fait un froid de canard. Son mari Achille Bousquet va très bien.
  • 12 février 1827. De Lyon, de Lise Bousquet née Salles à sa nièce Constance à Marseille.
    Elle parle du jubilé à Lyon et du froid.
    Louise fera-t-elle sa communion à Pâques ?
    Elle a montré à son notaire, qui semble n'y rien comprendre, le projet d'acte de partage. "Demande à ton père pourquoi je paye tous les frais".
    Elle a envoyé à son mari Achille Bousquet la copie de la lettre de son cousin (et beau-frère) Benjamin à son fils Achille junior relative à leurs propriétés à la Martinique.
    Ses enfants vont bien : Valentine aimable.
    Elle a envoyé une caisse de chocolat à Benjamin.
    Le thon est cette année très salé.
  • 25 avril 1828. De Lyon, lettre de Lise Bouquet à sa nièce Constance.
    Décès de M. Oufroy. Il aurait peut-être eu une fille Louise dont s'occupait les Salles à Marseille.
    Il est question de confitures et de thon puis de la visite manquée d'un certain Eugène Langier.
    Elle parle à sa nièce d'une fausse couche, de sermons à St Jean et de haricots!
    Si les royalistes avaient voulu !!
  • 20 mars 1830. De Lyon, lettre d'Anaïs Bousquet, belle-fille de Lise, à sa cousine Constance à l'occasion du prochain mariage de Charles-Louis avec Blanche, Gabrielle, Adélaïde Straforello (18 mai 1830).
    Elles veulent à l'occasion de ce mariage rester 15 jours à Marseille sans s'occuper d'Achille trop chargé de travail.
    Elle s'est occupée des commissions données par Charles, mais les prix sont élevés et elle donne qques exemples.
    Elle parle toilettes et chiffons pendant 1 page ½ .
    Un secret qu'il est permis de trahir : M. Bousquet doit envoyer une pendule de Paris, Achille à sa nouvelle cousine une robe de satin rose.
  • 19 mai 1830. De Marseille.
    Faire-part de mariage de Charles Salles avec Adèle Straforello.
  • 2 août 1830. De Marseille, lettre de Charles à son épouse Adèle Straforello lui expliquant qu'il reste momentanément en ville auprès de son père en raison des troubles politiques (Paris-Marseille; Lyon est calme).
    On organise une garde nationale à Marseille; 3 compagnies seront sur pied ce soir.
  • 1er décembre 1830. De Lyon, lettre de Lise Bousquet à sa nièce Constance.
    Il semble qu'Achille, son mari, soit ruiné !! Dès qu'il en aura fini de régler ses affaires, il ira finir sa triste existence à Paris !...
    Elle ira à Fontaine, son fils (Achille junior) avec son beau-frère, Annette partira début février, Anaïs garde la cuisinière.
  • 27 février 1832. De Fontaines, lettre de Lise Bousquet à sa nièce Constance.
    Ouf! Tout est fini : nous n'avons plus rien, mais son mari Achille et son fils Achille sont libres!!... Son mari part à Paris pour faire la liquidation. Merci à M. Fine de sa lettre.
    Les provisions sont arrivées; quelle joie pour les enfants.
    Histoire confuse d'un titre réclamé par M. Emerignon …
    Elle embrasse Charles ainsi que Louise, Adèle et Pauline.
  • 12 février 1832. Lettre de Julie Rolland à sa tante Meissonier. A propos du mariage de Constance Salles et de Jacques Albert Fine. Description des cadeaux.
  • 14 mars 1833. De Marseille, de Manette à sa cousine Lise Blondel.
    Je suis vivement surprise de recevoir votre signification; vous flétrissez la mémoire de mon beau-père qui fut pour vous un second père. Vous auriez mieux fait de vous renseigner préalablement auprès de moi. Je ne crois pas en effet une conciliation possible.
    J'accueillerai votre gendre le Comte d'Arod à Marseille et il verra que les conflits d'intérêts n'altèrent pas les bons sentiments que nous avons dans notre famille les uns pour les autres.
  • 16 mars 1834. De Bordeaux, lettre de Belloncle (cousin et avocat) à Ch. Salles à Marseille.
    Il a bon espoir que le tribunal se déclarera incompétent.
    Par ailleurs nous aurions intérêt à vendre nos maisons à la Martinique.
  • 25 mai 1834. De Lyon, lettre de Lise Bousquet et de sa fille à Constance Salles.
    Elle s'inquiète de la santé de Louise. Elle a gagné son procès; elle attend son fils Achille junior pour la fin du mois. Il a 2 filles très laides dont l'une est rousse !
  • 11 août 1834. De Marseille, lettre de Benjamin Salles à son fils Charles.
    Benjamin Salles lui annonce le gain du procès Blondel. Quel soulagement pour Mme Bousquet.
  • 13 août 1835. De Lyon, lettre d'Albert Fine à son beau-trère Charles Salles.
    Il projette une expédition à St Etienne par le chemin de fer.
  • 15 février 1837. De Lyon, lettre d'Anaïs Bousquet à Constance Salles
    Amitiés de Valentine pour Louise et les petites cousines.
  • 26 avril 1837. De Lyon, lettre d'Anaïs à Constance.
    Sa belle-mère Lise vient d'arriver chez eux; elle a mauvaise vue.
    Valentine remercie Louise de sa lettre.
  • 8 octobre 1837. De St Loup, lettre de Constance à son frère Charles-Louis.
    Tout va bien à St Loup et à la Pomme.
    C'est aujourd'hui que la petite Marie est sevrée; une seule enfant à nourrir suffit bien à Adèle.
    J'ai écrit à Louise le 31; Adèle a promis de lui écrire aussi cette semaine.
  • 22 mai 1839. De Lyon, lettre d'Anaïs Bousquet à Constance.
    Son beau-père Achille Bousquet vient de mourir il y a 3 jours d'une attaque d'apoplexie.
    Mon mari Achille junior est à Paris bien entouré. Constance doit apprendre cette nouvelle à sa belle-mère avec beaucoup de ménagement.
  • 10 mai 1841. Lettre de Lise à Constance Salles
  • 12 août 1841. De Fontaines, lettre de Lise à Manette. Lise souhaite sa fête à sa sœur Manette. Nouvelles de sa famille : son fils, Anaïs et Valentine. Adolphe n'aura rien à la distribution des prix.
  • 25 janvier 1842. De Lyon, lettre de Lise à Constance.
  • 20 février 1845. De Lyon, lettre d'Anaïs Bousquet à son oncle Benjamin Salles. Elle annonce le prochain mariage de sa fille Valentine avec M. Magnin de St Chamond.
  • 2 mars 1845. De Lyon, lettre de Lise Bousquet à Constance.
    Adèle Straforello vient d'avoir une fille.
    Mort de Mme Suchet; détails sur son testament.
  • 5 juin 1846. De Fontaines, lettre d'Anaïs Bousquet à sa cousine Constance Salles.
    Merci de votre lettre à Valentine à l'occasion de ses couches (une adorable fille Albane).
    Je suis allée 6 semaines à Paris avec son fils qui change de situation et va faire du commerce.
    Nos compliments à Adèle sur le mariage de sa sœur avec M. d'Astros.
    Achille va bien et a développé ses affaires depuis 2 ou 3 ans.
  • 13 août 1846. De Fontaines, lettre d'Anaïs Bousquet (femme d'Achille) à sa cousine Constance Salles.
    Décès de la petite Albane du choléra.
  • 24 juillet 1847. De Fontaines, lettre d'Anaïs Bousquet à sa cousine Constance Salles.
    Naissance chez sa fille Valentine d'un magnifique bébé Isabelle. Achille a fait un très bon voyage dans le midi et à Paris.
  • 30 décembre 1849. De Lyon, lettre d'Achille Bousquet à Constance.
    Bonne année.
    Anaïs va très bien des eaux d'Aix; Valentine est faite pour enfanter et nourrir; Isabelle va très bien, Jeanne est superbe. Bonne nouvelle de son fils (Achille junior?)
  • 17 janvier 1853. De Lyon, lettre d'Anaïs Bousquet à sa cousine Constance.
    Bien reçu à 24h d'intervalle votre lettre et votre colis : merci.
    Nous apprenons l'accouchement d'Adèle (Salles Straforello).
    Émilie qui a fait un séjour chez ses cousines de Lyon doit être contente de retrouver le soleil de Marseille.
    Valentine va bien et nourrit sa fille. Magnin est resté fort pâle après sa maladie.
  • 1864 (?). Lettre de Louise Salles à sa tante Constance pour lui souhaiter bonne année.
    Louise semble se préparer à faire sa probation au Sacré-Cœur.
  • 29 juillet 1864. De Fontaines, lettre de Valentine Magnin (petite-fille de Lise Bousquet) à sa cousine Adèle Strafforello pour la féliciter du mariage de sa fille Constance avec Louis de Samatan.