Mise à jour
4 Avril 2021 - Après plus de trois ans d'absence L'année 2018 a été difficile. *** En 2019, ce sont des descendants de Louis Decormis et Adèle Fine qui ont découvert le site et pris contact avec nous. Christine Dongois les a mis sur la piste de la propriété familiale située au Canet. Ils ont rassemblé de nombreuses informations la concernant ; un ouvrage sur la famille Decormis (ou de Cormis) a été réalisé pour une diffusion familiale. Louis Decormis était le seul survivant de sa famille (cf. les trois textes des filles d'Astros). Avec Adèle Fine, ils ont eu onze enfants mais un seul petit-fils, Lazare, a échappé à la fatalité familiale et a eu une nombreuse descendance (cf. généalogie Decormis). C’est en 2006 que nous avons ouvert ce site à partir des premiers documents des archives familiales que nous avons numérisés : le dossier du mariage de Xavier Fine et Gabrielle Salles en 1904, celui de leurs noces d’or en 1954 et le document « Quelques Fine du passé », rédigé en 1979 par Albert Fine, neveu de Xavier. Ces documents, avec les arbres généalogiques qui en sont issus, forment la trame du site. Aujourd’hui, les trois tomes du Journal de l’Hospitalière (1711-1985) ainsi que le Journal de la Sumiane (1884-1889) et l’Album illustré (1895-1902) sont disponibles, ainsi que bien d’autres documents qui permettent de mieux connaître la vie qu’ont menée nos ancêtres. Grâce à Louis-Gilbert Rey, petit-fils d’Alfred Fine et Clotilde Ferrari, et à Christine Dongois, passionnée des bastides marseillaises, nous avons pu replacer les cinq maisons familiales du Vallon des Aygalades : l’Hospitalière, la Sumiane, Val Brise, la Bonnette et Castel Bonnette… et voir le démantèlement des propriétés avec l’arrivée de l’autoroute 1947-1950. Les documents autour du procès du chemin du Cas (1850-1855) permettent de mieux connaître la géographie de ce vallon des Aygalades et son histoire jusqu’à cette époque. En 2017, une visite de l'église Saint Paul de la Viste et du vallon des Aygalades nous a permis de rajouter des photos. Louis-Gilbert Rey nous a prêté le Journal de Castel Bonnette (1908-1922), bastide construite par Alfred Fine, suite au partage avec Léonie de la campagne de l’Hospitalière dont ils avaient hérité de leurs parents vingt ans auparavant. Une longue introduction d’Alfred Fine, revenant sur l’histoire de l’Hospitalière et les conditions du partage avec Léonie, est particulièrement intéressante. Henri Fine, frère de Barthélémy-Albert, d’Alfred et de Léonie, épouse en 1861, Marie Clot Bey. Les Salles du passé Du côté des ancêtres Salles, nous reconstituons peu à peu une biographie de Charles Salles (1740-1812). (Cf. son portrait, dessiné au crayon par son épouse Emilie Moreau et enfin retrouvé !) En juin 2017, nous avons découvert aux archives de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Marseille, que ce n’est pas Charles qui était député extraordinaire mais son frère aîné Pierre Arnaud Salles, le médecin. Un comité de correspondance avec les députés extraordinaire a été mis en place en octobre 1789 ; Charles faisait partie de ce comité. Depuis, les recherches de Sébastion Berthaut-Clarac, membre du Groupe de Recherche en Archéologie Navale, nous apprennent que Charles et Louis Salles possèdent de nombreux navires et participent à la traite des noirs. Il reste à exploiter de nombreux documents découverts et scannés par Sébastien Berthaut-Clarac, en particulier les dossiers de radiation de Charles Salles et de Louis Salles de la liste des émigrés pendant la révolution. Généalogies Sur Geneanet, Vincent Renard a considérablement complété la généalogie de Louis Salles à Bordeaux, des trois frères Salles de la Martinique, Arnaud, Jean-Baptiste et Hilaire, et de la famille Questel (cf. lien sur Généalogie). Christian Blondel La Rougery est « magicicen » sur Roglo, très importante base de données généalogique de plus de six millions de personnes. C’est en partageant leurs informations que l’un et l’autre complètent les arbres des Salles et des Fine sur Geneanet et sur Roglo. Photos Sur de nombreuses photos de famille sont indiqués les noms. Nous avons retrouvé ceux de la photo de mariage de Xavier et Gabrielle en 1904 ; les soixante-cinq personnes présentes sur la photo sont, à deux amis de Xavier près, des membres de la famille. De même, la photo du baptême de la poupée en 1903 ne rassemble, à un membre près (Marthe Ferrari), que les enfants des maisons familiales. Les plus grands, Xavier et Gabrielle se fiancent cette année-là. La connaissance de plus en plus approfondie de la famille permet de mettre des noms sur les deux albums de photos pour lesquels nous n’avions pratiquement aucune indication. Bonne visite ! |