Vallon des Aygalades - Les cinq maisons familiales
L'Hospitalière - La Sumiane - La Bonnette - Val Brise - Castel Bonnette
Tous nos remerciements à Gilbert Rey et Christine Dongois qui nous ont permis de replacer les cinq maisons familliales dans le Vallon des Aygalades.
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En 1882, Albert Fine et Constance Strafforello fêtent leurs noces d’or. Ils ont dix enfants et 24 petits-enfants, l’Hospitalière, qu’ils ont reçue en héritage à leur mariage ne peut plus accueillir une famille si nombreuse. En 1884, Barthélémy-Albert et Marie Ancey ont déjà neuf enfants ; ils achètent la Sumiane, séparée de l’Hospitalière par le ruisseau des Aygalades. En 1888, après le décès d’Albert et Constance, les deux derniers enfants de la fratrie, Alfred et Léonie, héritent à parts égales de l’Hospitalière. Alfred a épousé Clotilde Ferrari en 1880 et Léonie a épousé son cousin Benjamin Salles en 1881. En 1897, une fille de Barthélémy-Albert, Noélie, et son mari, Salvat Lavielle, s’installent à la Bonnette, maison de fermiers légèrement transformée en habitation de maître (cf. page 63 du tome I du Journal de l’Hospitalière). Elle est située au nord-est de l’Hospitalière. En 1901, une autre fille de Barthélémy-Albert, Marthe, et son mari, Paul Durrand, font construire une maison tout près de la Sumiane à laquelle ils donnent le nom de Val Brise (cf. page 91 octobre 1901 et 14 juin 1902 du tome I du Journal de l’Hospitalière). Après une vingtaine d’années de vie commune à l’Hospitalière, Alfred et Léonie et leur famille sont à l’étroit. Ils décident de partager la propriété et que l’une des deux familles construise une nouvelle maison. Dans le compromis de partage du 9 juillet 1907, la propriété est partagée en deux lots mais les lots ne sont pas attribués. C’est sans doute ce jour-là que les lots sont tirés au sort car un mois plus tard, le 7 août 1907, Madeleine (fille d’Alfred) écrit dans le Journal de l’Hospitalière (tome II, page 42) que la vieille Bonnette va être détruite et qu’une nouvelle maison sera construire pour être occupée dès l’année suivante par les Alfred. Documents de partage de la proprété entre Alfred Fine et Léonie Salles née Fine 9 juillet 1907 - Compromis de partage entre Léonie Salles et son frère Alfred Fine 24 février 1908 - Procès-verbal de bornage 24 février 1908 - Décision arbitrale En 2015, l’Hospitalière est encore habitée. En revanche, en 1947, lors de la construction de l’autoroute, la Bonnette a été détruite et Castel Bonnette a été abandonnée car jouxtant l’autoroute. Les ruines de la Sumiane sont encore visibles de l’autoroute. L’Hospitalière (La Sumiane et Castel Bonnette). Extrait du livre Entre mer et colline d’Henri Carvin, Ed. Direction de l’animation et de la culture, 15ème et 16ème arrondissements, Marseille, (p. 106). La Sumiane (Site marseilleforum.com) Article du site Patrimoine de France : Bastide l'Hospitalière, dite bastide Fine à Marseille (13)lieu-dit : Viste (la) Localisation adresse : Borel (quartier des) ; Viste (avenue de la) 178 historique : La ferme Fine comprenait 7,5 ha en 1791. Elle figure sur le cadastre napoléonien de 1819, époque où elle appartenait à un négociant, Louis Fine. Elle comprenait alors deux maisons de fermiers, un chazal, une aire à battre, un poste à feu dans une pinède, une thèse, un paturage, un verger, une oliveraie et des vignes. La maison de maître était flanquée d'écuries au nord, d'une remise à l'ouest. Elle était entourée d'une cour et de terrasses en partie modifiées depuis lors. Des parterres s'étendaient de part et d'autre de l'allée. Les terres s'étendaient alors jusqu'au ruisseau des Aygalades à l'est, à l'actuel tunnel autoroutier au nord , à l'ancienne route d'Aix (actuelle R.N. 8) à l'ouest. L'actuelle propriété ne comprend plus que la partie occidentale du domaine, la partie orientale ayant sans doute été expropriée lors de la construction de l'autoroute. Les communs à l'est de la maison de maître ont été construits après 1819. L'aménagement de l'escalier extérieur en rocaille conduisant à la terrasse pourrait être de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. description : La ferme, orientée plein sud, domine un terrain étagé en terrasses de culture. Elle est constituée d'une maison de maître de plan carré à deux étages, flanquée de communs qui n'en comptent qu'un seul. L'élévation antérieure de la maison de maître compte trois travées ordonnancées et est couronnée d'un fronton percé d'un oeil de boeuf. Les communs comptent deux travées et deux niveaux. L'ensemble des façades principales donnent sur une terrasse qui se prolonge par une longue allée rectiligne plantée actuellement d'oliviers. Article du site Patrimoine de France : Ferme dite bastide la Sumiane ou campagne la Sumiane à Marseille (13) |