Diaporama des maisons   

Maison de la rue du Baignoir et la campagne de Mazargues

        De 1775 à 1932 la famille Salles fut propriétaire de la maison située au rue du Baignoir dans le 1er arrondisement de Marseille. La famille a aussi depuis 1765 une campagne dans le quartier de Mazargues qui fut vendue aux enchères en 1814 à M. Ancessy.

Maison du boulevard d'Athènes   Diaporama

        Albert Fine et Constance Strafforello achètent en 1855 (cf. sous-seing privé) la maison du 2 boulevard du Nord. Ce boulevard est devenu boulevard d'Athènes en 1899 puis boulevard Dugommier en 1928 puis, à nouveau, boulevard d'Athènes en 1938.
La maison est grande, le ménage de Léonie Fine et Benjamin Salles cohabite avec eux. En 1898, Léonie hérite de la maison (cf. document). Le ménage de Gabrielle Salles et Xavier Fine cohabite avec Léonie et Benjamin jusqu’en 1921, date de leur installation au château Saint-Antoine à Saint-Menet. La maison est vendue en 1931 après le décès de Léonie et de Benjamin.

L'Hospitalière - La Sumiane - Saint Menet

L'Hospitalière
L'Hospitalière Photo

 

 

 

La Sumiane
La Sumiane

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Saint Menet (Château de Saint Antoine)
Saint Menet Photo

 

 

L'Hospitalière, appelée aussi dans la famille "La Viste", est une maison, qui existe encore de nos jours, située au 174-178 avenue de la Viste à Marseille dans le XVème arrondissement.
La propriété des Aygalades, sur laquelle elle est bâtie, a été achetée en 1711 par Michel Eyraud, père de Thérèse Eyraud qui épouse Jacques-Albert Fine en 1731 et hérite de la propriété en 1757. (Cf. documents Les FINE du passé et Le Journal de l’Hospitalière)
Louis-Albert Fine en hérite en 1799 à la mort de son père et s'y installe pendant une grande partie de l'année avec sa femme Julie Colomb et sa fille Eulalie (qu'il a eue de son premier mariage, avec Polixène Colomb, sœur de Julie). Il agrandit la maison, l'entoure d'arbres et de bassins et lui donne le nom de l'Hospitalière ; de nombreuses réunions de familles y ont lieu. C'est après dix ans de mariage, en 1807, que le couple aura son unique enfant : Jacques-Marie-Albert, qui hérite de la propriété lors de son mariage avec Constance Strafforello en 1832. La maison est agrandie, on ajoute une aile, une chapelle, un billard, Ils ont eu dix enfants, l'aîné, Barthélemy-Albert, né en 1833, est le père de Xavier, la dernière Léonie, née en 1853, est la mère de Gabrielle.
En 1884, Barthélemy-Albert et Marie Ancey achètent "la Sumiane", propriété qui n'est séparée de "l'Hospitalière" que par le ruisseau des Aygalades. (Cf. document Le Journal de la Sumiane). Leurs enfants mariés s’installent aussi dans le vallon des Aygalades, les Lavielle s’installent à la Bonnette et les Durrand font construire Val-Brise.
Après le décès d’Albert et Constance en 1887 et 1888, les deux derniers enfants de la fratrie, Alfred et Léonie, héritent à parts égales de l’Hospitalière. Alfred a épousé Clotilde Ferrari en 1880 et Léonie a épousé son cousin Benjamin Salles en 1881.  Pendant une vingtaine d’années, les deux couples passent ensemble la belle saison à l’Hospitalière avec leurs nombreux enfants.
Mais en 1904 et 1906, leurs filles aînées se marient et l’étroitesse de la maison se pose à nouveau. Les décisions à prendre sont difficiles et conflictuelles.
C’est en 1907, que la propriété est partagée en deux lots et les lots attribués : l’Hospitalière pour Léonie, la Bonnette pour Alfred, qui fait détruire la vieille ferme pour y construire une nouvelle maison appelée Castel Bonnette, jouxtant celle encore occupée par les Lavielle. Cf. le Journal de Castel Bonnette
Cf. Vallon des Aygalades - Les cinq maisons familiales
Vallon des Aygalades - Le procès du Chemin de Cas (1850-1855)
Après le décès de Léonie et de Benjamin, en 1929 et en 1930, Gabrielle hérite de la maison. Xavier et Gabrielle vendent le "Château Saint-Antoine" (quartier Saint-Menet, cf. ci-contre), où ils ont vécu dix ans, pour s’installer à l'Hospitalière toute l'année. Des aménagements sont réalisés et le chauffage central installé.
En août 1944, l’Hospitalière est sous le feu des bombardements entre le Viaduc et le Château des Tours Cf. La libération de Marseille vue de la Viste par Juliette Guibal née Fine.
En 1947, la construction de l'autoroute démantèle les propriétes familiales.
C'est en 1985, après le décès de Gabrielle en 1983 dans sa 102ème année, que l'Hospitalière a été vendue.

Vallon des Aygalades - Les cinq maisons familiales
L'Hopitalière - La Sumiane - La Bonnette - Val Brise - Castel Bonnette
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